This week, my column in La Tribune is devoted to Halliburton's unexpected decision to move its headquarters to Dubai. An indiosyncratic move by an idiosyncratic, scandal-ridden company - or a harbinger of things to come?
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Tout à fait d’accord avec cette analyse, qui montre bien que la mondialisation ne « déterritorialise » pas l’économie, mais change la donne dans les relations entre grandes entreprises et territoires. Je crois que l’on peut choisir à la fois de se réjouir des conséquences positives de cette évolution, tout en prenant les mesures nécessaires pour en éviter les effets pervers les plus sérieux.
Pour ce qui est de l’aspect positif, il ne faut pas oublier que fondamentalement, ces mouvements correspondent à des rationalisations économiques qui profitent, en dernière analyse, au consommateur européen ; et qu’en outre, cette concurrence réglementaire encourage l’émergence, précisément, de systèmes réglementaires performants hors des pays développés. On pourrait aussi penser, avec beaucoup d’optimisme, que cette dissémination des centres de décision contribue à une certaine pacification du monde.
En négatif, il y a bien sûr la crainte d’une perte de pouvoir ; mais précisément, cette crainte est un puissant incitatif à développer l’attractivité de nos territoires, et donc leur performance économique, et donc la prospérité de nos sociétés. Autre inquiétude : celle d’une compromission de nos entreprises avec des régimes et des systèmes sociaux incompatibles avec nos valeurs. Là encore, on peut penser que précisément, la concurrence réglementaire peut contribuer fortement à faire avancer les choses.
Quoi qu’il en soit, ces évolutions sont en marche, elles ont des conséquences importantes sur nos sociétés, et elles doivent, effectivement, figurer dans le débat.
Posted by: Jean-Pierre Guillon | April 10, 2007 at 10:10 AM